Lieux a Découvrir

L’habitation Murât

L’habitation Murât, fut en 1839, avec ses 207 esclaves, la plus grosse plantation de canne à sucre de la Guadeloupe. La légende prétend que ce serait Jeanne LABALLE, ancienne élève des beaux-arts, épouse de Dominique MURAT, qui aurait dessiné le château au début du XIXè siècle.

Depuis 1985, le Conseil Départemental de la Guadeloupe, propriétaire des lieux a entrepris des travaux de restauration des bâtiments anciens et des aménagements paysagers en vue de réhabiliter de site de mémoire.

Aujourd’hui, c’est un écomusée des Arts et Traditions Populaires qui rassemble sur quelques centaines de mètres carrés trois siècles d’histoire sucrière de la Guadeloupe à l’époque coloniale. Le musée propose un centre de documentation et de lecture, ainsi qu’un jardin de plantes médicinales et d’authentiques « cases en gaulettes ».

Cette Habitation accueille depuis les toutes premières éditions et les plus récentes du Festival Terre de Blues de Marie-Galante, évènement culturel d’envergure qui fait la fierté de tout Marie-Galante.

Vous pourrez ainsi vous promenez à travers le jardin de plantes médicinales, les anciennes cuisines, la mare où vous verrez se prélasser les «molokoy» (petites tortues de terre) en toute quiétude, quelques poules d’eau un peu farouches et vous dégusterez des surettes et tamarins de saison, sans modération.

 

Section Murât 97112 Grand-Bourg

tel-icon

0590 97 48 68

Horaires :

Lundi au Vendredi : 9h00-12h00 / 14h30-17h30

Samedi et dimanche : 9h-13h

Entrée libre.

Conseil : munissez-vous d’un appareil photo.

Murat

L’habitation Roussel Trianon

Habitat Roussel

 

L’habitation ROUSSEL-TRIANON est ancienne demeure agricole située à la Section Roussel sur la Commune de Grand-Bourg et classée aux Monuments historiques depuis 1981. Trianon était déjà probablement une habitation-sucrerie à la fin du XVIIème siècle.

Dans les années 1720-1740, elle appartenait à Nicolas Bonhomme, un créole Marie-Galantais.

L’exploitation sucrière est fondée en1692, sur la côte sud-ouest de Marie-Galante, au moment du développement industriel de la culture de la canne à sucre sur l’île. Elle se modernise à partir de1850 avec la construction d’une usine à sucre et l’introduction de différentes techniques de broyage de la canne (moulin à vent et machine à vapeur) et de production de sucre.

L’usine Trianon ferme en 1874 avec la crise sucrière antillaise de la période 1870-1885. Elle passe ensuite entre les mains des familles FOSSECAVE puis BOTREAU-ROUSSEL.

Le moulin à vent de l’habitation ROUSSEL-TRIANON est un des plus beaux de l’île. La qualité de son soubassement en pierre de taille et de ses décorations (étoile taillée à huit branches en saillie, cœurs) démontre le savoir faire des tailleurs de pierre, des maçons et des charpentiers de l’époque.

Ce soubassement surélevé permettait de profiter des vents d’ouest. Prospère à partir de la période révolutionnaire, l’habitation passe progressivement à la vapeur à partir de 1845.

En 1860, Victor ROUSSEL, propriétaire de l’habitation Trianon, est le premier à introduire en Guadeloupe les appareils à triple effets Derosne et Cail pour les opérations de cuite, sans doute au moment où il achève la construction des nouveaux bâtiments qui constituent l’usine de Trianon. Le bâtiment qui servait d’écurie est bâti en pierre de taille calcaire et briques, ce qui est peu fréquent en Guadeloupe.

Le site est désormais la propriété du Conseil départemental de la Guadeloupe.

A voir absolument entre St Louis et Grand Bourg, en bord de route l’accès est facile, la balade au travers des ruines de l’ancienne sucrerie et de son magnifique moulin permet de s’imprégner de l’ambiance des lieux.

Le site est très bien entretenu avec des panneaux à lire pour comprendre l’histoire de l’île, et de cette habitation.

Entrée libre.

Accessible au public en permanence.

Conseil : munissez-vous d’un appareil photo.

Roussel

La Mare au Punch

La mare au Punch

La mare au Punch, site légendaire d’un événement majeur qui a marqué l’imaginaire marie-galantais et donné son nom à la mare. Cette mare faisait partie intégrante de l’habitation Pirogue. Située juste enface de l’usine Pirogue, à 5 km de Grand-Bourg.

L’événement intervient dans la nuit du 24 au 25 juin 1849 soit une année après l’abolition de l’esclavage lors de la première élection législative à laquelle participent les nouveaux affranchis. Deux listes antagonistes s’opposent alors : celle de Victor Schœlcher et Perrinon, abolitionnistes et celle de Bisset et Richard, soutenus par Théophile Botereau Roussel Bonneterre, vieille fa-mille de Marie-Galante, propriétaire de l’usine de Pirogue mais aussi maire de Grand Bourg campagne.

Au cour de l’élection Jean-François Germain, ancien esclave, affranchi, se rend compte d’une supercherie dans les bulletins de vote. Les seuls bulletins distribués aux nouveaux affranchis illettrés, n’étaient qu’au nom de Bisette et Richard, partisans du maire en place. La milice a l’ordre de tirer à vue. Cet événement a lieu sur la route qui relie l’Habitation Pirogue à Grand Bourg ville, au lieu dit le Morne Tartenson, rebaptisé depuis « Morne Rouge ». Depuis ces faits dramatiques, le Morne Tartenson est appelé Morne Rouge en hommage au sang versé. Il faudra attendre jusqu’à 1920 pour que des descendants d’esclaves deviennent propriétaires d’une sucrerie à Marie-Galante.

En représailles, la mairie de Grand Bourg est brûlée. La population déverse dans la mare, toute la production de sucre et de rhum de l’usine de Pirogue d’où l’appellation « mare au Punch ».

Le maire et sa famille prennent la fuite. Le Gouverneur ordonne l’arrestation d’Alonzo, de Jean François Germain et des dizaines d’autres personnes.Ce qui conduisit au procès de Marie-Galante, plus connu sous le nom de « l’affaire de Marie-Galante ».

Accès : en partant de Grand-Bourg, emprunter la nationale qui vous conduit à Ducos.

Arrivé à la section Pirogue, sur votre droite vous apercevrez la mare.

Entrée libre.

Accessible au public en permanence.

Conseil : munissez-vous d’un appareil photo.

La mare au Punch

 

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